Réussir le plus beau jour de sa vie

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Malgré un budget un peu plus contraint que les années précédentes, les Français continuent d’investir fortement dans leur cérémonie de mariage et dans la préparation de ce jour unique. Une attente qui se solde par des arbitrages parfois difficiles. Explications.

 

Un budget de mariage stable

 

Le coût moyen d’un mariage varie peu sur les dernières années, puisque les couples sont prêts à y consacrer environ 8 000 € et 8 à 10 mois de préparation, pour un peu plus de 60 invités. Un budget important, mais que plus de la moitié d’entre eux trouve justifié au regard de l’importance de l’événement. Naturellement, plus les invités sont nombreux, plus le budget grimpe…

Pour faire face à ces dépenses et financer son mariage, l’immense majorité des futurs époux compte sur des économies personnelles (8 à 9 couples sur 10 environ). L’idée de faire appel à l’aide de parents ou de proches arrive en deuxième place (7 couples sur 10), tandis que le sponsoring ou le financement participatif ne viennent à l’esprit que de 3 à 4 couples sur 10.

. Il en est à peu près de même pour le crédit, auquel pensent environ 40 % des futurs mariés. Le crédit « mariage » oblige à anticiper et notamment à chiffrer de façon précise l’ensemble des dépenses prévues. En outre, il nécessite de se conformer au budget défini sans pour autant renoncer au mariage de ses rêves.

 

Des économies et une hiérarchie des postes de dépense

 

Il est bien difficile de se raisonner lorsqu’on organise le plus beau jour de sa vie. Pour autant, si seulement 12 % des couples considèrent que l’argent n’est pas un problème, les autres se retrouvent à faire des arbitrages sur les éléments moins importants.

Ainsi la décoration, le budget alloué au photographe ou au cameraman, aux cadeaux destinés aux invités ou à l’hébergement des mariés seraient les premiers postes de dépense allégés par les mariés. Le choix de la salle de réception ou les dépenses de bouche restent peu affectés par ces restrictions et demeurent des éléments non négociables de cette journée de rêve.

Enfin, la pratique de la liste de mariage accuse un net recul : elle concerne désormais à peine un couple sur deux, principalement ceux dont les revenus sont élevés.