Crédit à la consommation : l’activité en hausse en mai

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Mai 2017 a été un bon mois pour le crédit à la consommation. D’après l’Association Française des Sociétés Financières (ASF), sa production a connu une nette progression par rapport au même mois de l’année précédente.

 

L’évolution constante du crédit à la consommation depuis deux ans

 

Depuis mai 2015, la production de crédit à la consommation n’a pas cessé d’augmenter : elle est passée d’environ 35 à presque 40 milliards d’euros en deux ans. Des chiffres encourageants après une baisse de 10 milliards d’euros entre 2008 et 2015.

Sur l’ensemble des cinq premiers mois de 2017, l’activité des établissements spécialisés dans le crédit à la consommation affiche une hausse de 4,9 % par rapport à la même période de l’année 2016. Mais c’est le mois de mai qui se démarque le plus en présentant une progression de 6,2 % de l’activité par rapport au mois de mai 2016, après un mois d’avril qui enregistrait, quant à lui, une légère baisse de 0,3 % par rapport à celui de l’année 2016.

 

Crédit à la consommation : l’automobile favorise les chiffres positifs de mai 2017

C’est au secteur automobile que le crédit à la consommation doit sa bonne santé au mois de mai. Si le financement d’achats de voitures neuves (par crédits affectés) a baissé de 9,5 % par rapport au même mois de l’année 2016, les opérations de LOA (location avec option d’achat), en revanche, ont connu un certain succès avec une augmentation de 26,3 %.

Les crédits affectés aux voitures d’occasion progressent aussi de 8,4 %, suivis de près par les crédits affectés aux deux-roues, véhicules de loisirs, bateaux de plaisance, etc. (8,1 %) et par ceux dédiés à l’amélioration de l’habitat et aux biens d’équipement du foyer tels que l’électroménager et l’équipement multimédia (+ 6,9 %).

Parmi les moins bons chiffres, outre ceux des voitures neuves, notons le cas du crédit renouvelable : ses résultats positifs pour le mois de mai (+ 1,9 %) ne suffisent pas à inverser la tendance des chiffres des cinq premiers mois de l’année qui restent négatifs avec une moyenne de  0,6 %.